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Effet rétro

Flashback 2022 : quand Iga Światek a dominé le circuit WTA avec 37 victoires consécutives, un bagel de plus pour la route ?

Iga Swiatek US Open

La saison 2022 est maintenant derrière nous. Elle nous aura remplis de joie, d’adrénaline, d’excitation même, mais également de profonde tristesse. Des matchs renversants complètement fous, des Grands Chelems gagnés sur une patte, des records battus à la pelle, mais aussi de nombreux départs. Une ère est en train de se tourner. Pour se remettre tout ça en tête, Jeu Blanc vous propose une série de 50 articles en guise de memento.

Numéro 1 presque par hasard

Quand Ashleigh Barty annonce sa retraite au sommet de son art et à la surprise générale, sa dauphine Iga Swiatek se retrouve propulsée à la place de numéro 1 mondiale. Une ascension fulgurante pour la vainqueur 2020 de Roland Garros qui ne compte qu’un seul Grand Chelem à son palmarès. Aura-t-elle les épaules assez larges pour gérer cette pression supplémentaire ? Au moment de revêtir la cape de numéro 1, elle-même en doute :

« Le fait qu’Ash ait décidé de mettre fin à sa carrière, cela a signifié que j’ai été numéro deux pendant moins d’une semaine, puis en un jour je suis devenu numéro une (…)  je me suis rapidement retrouvée dans une nouvelle situation incroyablement exigeante. » (Iga Swiatek sur Sport.pl)

Iga a toujours eu à cœur de préserver sa santé mentale, et s’est entourée très tôt d’une psychologue du sport pour l’accompagner. Est-ce notamment cela qui a fait la différence dans cet instant si important de sa carrière? Loin de trembler, elle relève le défi. Et en quelques mois, elle s’affirme avec un aplomb déconcertant.

Un règne sans partage d’#1GA

En une demie-saison la voilà qui affole les compteurs. Sur un nuage, elle ajoute Doha, Indian Wells, Miami, Stuttgart et Rome à sa collection de trophées. Avec un second titre à Roland, elle peut égaler le record de tournois consécutifs remportés en une saison, détenu par rien de moins que Justine Hénin et Venus Williams. Challenge accepted : la Polonaise reste invaincue. C’est presque trop facile, sauf pour les réflexes de base et le changement de côté.

Après un parcours presque sans faute et set perdu, elle déboule en finale à Paris. Sur le Central, elle déroule face à la jeune américaine Coco Gauff 6/1 6/3.

Sa folle série de victoires s’achèvera contre Alizé Cornet, celle qui avait déjà fait tomber une ancienne numéro 1 mondiale au même endroit. Derrière une saison sur dur un peu moins enthousiasmante qu’au printemps, mais cela n’empêche en rien la Polonaise de s’avancer vers le dernier Grand Chelem de l’année avec de grandes ambitions. Elle triomphe à New-York avec trois américaines sur son tableau de chasse et s’impose en deux sets 6/2 7/5 face à la tête de série numéro 5, Ons Jabeur.

Et même si le Masters lui échappe sur un échec en demie face à Aryna Sabelenka, avec deux Majeurs et cinq WTA 1000, en 2022, il y a tout simplement Iga et les autres :

Une ambassadrice hors pair

Mais ce n’est pas que sur le terrain que la nouvelle patronne du circuit en impose. Elle se mobilise aussi pour ses collègues de la WTA avec l’ex n°2 mondiale Agnieszka Radwanska. Elina Svitolina arbitre les matchs qui réunissent des joueurs ukrainiens et polonais pour un tournoi pour lever des fonds pour venir en aide aux victimes de la guerre en Ukraine. 

Résultat : salle comble à Cracovie en Pologne pour un événement auquel assistent plus de 10000 spectateurs et qui recueille près de 480000€ pour l’UNICEF, United 24 et la Fondation Elina Svitolina qui promeut l’accès au sports pour les jeunes ukrainiens.  

Un bagel pour la route ?

De numéro 1 surprise à patronne incontestable, voilà comment résumer la saison de Madame Swiatek. Et pourtant il lui reste des sommets à conquérir dès 2023. En Australie l’an dernier, elle s’était inclinée en demi-finale face à Danielle Collins tombeuse d’Alizé Cornet en quart de finale. 

Impossible de s’imaginer que son ambition ne soit pas d’aller encore plus loin cette année, car Iga a toujours eu de l’appétit. Si vous en doutiez, il suffit de faire un tour à sa boulangerie, Iga’s bakery et ses filiales à Paris, Londres ou Rome. On y détaille les miettes qu’elle a laissées à ses adversaires en 2022. En revanche pas de tiramisu ! Dommage, peut-être qu’après New-York, elle trouvera son dessert préféré à Melbourne.

Allie Froment

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