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Effet rétro

Flashback 2022 : quand Carlos Alcaraz prenait le contrôle du tennis mondial à 19 ans, une précocité digne de… lui-même puisqu’il est le premier

Carlos Alcaraz US Open
Source image : Eurosport (screenshot)

La saison 2022 est maintenant derrière nous. Elle nous aura remplis de joie, d’adrénaline, d’excitation même, mais également de profonde tristesse. Des matchs renversants complètement fous, des Grands Chelems gagnés sur une patte, des records battus à la pelle, mais aussi de nombreux départs. Une ère est en train de se tourner. Pour se remettre tout ça en tête, Jeu Blanc vous propose une série de 50 articles en guise de memento. 

Il y a des moments dans le sport qu’on sait spécial par le scénario ou le suspense d’un match. La finale de l’US Open 2022 fait partie de ces moments et même plus. Car là, on savait en avant-match que quoi qu’il se passait, ce match allait entrer dans les livres d’histoire. Une rencontre entre Carlos Alcaraz et Casper Ruud pour leur premier titre en Grand Chelem et la place de n°1 mondial en jeu. De quoi vibrer pour nous, de stresser pour eux.

Une finale rafraichissante…

Avec un Djokovic bloqué à la frontière et un Nadal battu dès les huitièmes de finale, on savait que cet US Open allait nous réserver un vainqueur nouveau. Parfois un peu de changement fait du bien, et ça a été encore le cas cette fois. En finale, Carlos Alcaraz qui signe déjà une saison extraordinaire avec plusieurs matchs références, deux Masters 1000 et des victoires sur huit Top 10 dont Rafa et Djoko affronte Casper Ruud, celui que les observateurs les moins fins refusent aimé. L’enjeu est de taille pour les deux. Un premier majeur et la place de numéro un mondial. Le tout pour la première fois de l’histoire.

…Mais sous pression

À l’entrée des joueurs, le Arthur Ashe Stadium est plein, la pression monte et des millions de spectateurs attendent de pied ferme cette rencontre historique. Les deux joueurs rentrent bien dans leur match bien que Casper ait du mal avec son service. Les points surréalistes s’enchaînent, les marathons aussi, personne ne lâche. Après une manche gagnée partout, le troisième set fera office de tournant du match. Carlitos se fait renverser dans le deuxième set et montre des signes d’énervement comme des coups violents contre son sac aux changements de côté. Tout porte à croire que le troisième va également lui filer entre les doigts car Ruud lui reste droit dans ses bottes. Mais l’Espagnol est fait d’un autre bois. Il break d’entrée le Norvégien et repart en tête. Mais ce dernier garde la tête froide, débreak deux jeux plus tard et domine la manche jusqu’au moment fatidique… 

Nous sommes à 6-5, service Alcaraz. Ruud s’offre deux balles de set pour mettre en péril le rêve hispanique. Mais Carlos les sauve de bien belle manière. La première avec un one-to-punch suivi à la volée. La deuxième avec un service volée, en mode vintage. Dans le tie-break, le chouchou du public est on fire et punit le fantôme norvégien 7-1 pour mener deux sets à un. Poussé par la foule, son clan et son désir de victoire, le quatrième set est maitrisé par Carlitos qui marque cette saison 2022 au fer rouge de sa signature.

Moi tu m’parles pas d’âge

À l’image d’un Kylian Mbappe dans le foot, à Carlos Alcaraz tu ne parle pas d’âge. À seulement 19 ans, Carlitos devient n°1 mondial, le plus jeune de l’histoire qui plus est et remporte son premier Grand Chelem. Une performance hors du commun qui le range déjà au niveau de certaines légendes du jeu. Sauf accident, il y a fort à parier que cet US Open ne sera pas le seul majeur dans son armoire à trophée. Alors qu’il a encore un duvet hésitant et de l’acné, l’Espagnol a déjà réussi là où Zverev, Tsitsipas, Berrettini, Ruud ont échoué. Une performance loin d’être négligeable.

Il terminera l’année n°1 mondial. Sa fin de saison n’a pas été la plus remarquable après sa victoire à Flushing Meadows. Des défaites surprenantes dans des tournois « mineurs », puis un abandon à Paris Bercy avant de déclarer forfait pour le Masters de Turin. Mais rien de grave, Carlitos jouera bien les premiers rôles dès l’Open d’Australie en 2023.

Auguste Amar

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