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Open d’Australie 2023 : Djokovic écrase Tsitsipas et égale le record de Grand Chelem dans un match à sens unique, que fait la concurrence?

Djokovic remporte son 10e titre à l'Open d'Australie et son 22e Grand Chelem
Source : Eurosport (screenshot)

Djokovic – Tsitsipas. Une très belle affiche en guise de finale de l’Open d’Australie 2023. Une finale pour essayer de rattraper un tournoi quelque peu fade, dû à l’hécatombe des têtes de série et à de nombreux matchs à sens unique. Et cette finale n’a pas fait exception. Mené 10-2 dans leurs confrontations avec 9 défaites consécutives, il aurait fallu plus qu’un exploit à Tsitsipas pour remporter enfin son premier tournoi du Grand Chelem. Mais comme d’habitude, c’est Novak Djokovic qui gagne. Victoire en 3 sets (6/3 7/6 7/6) pour s’adjuger son 22e tournoi du Grand Chelem et marquer encore plus l’histoire du jeu. 

1er set : Dring, dring, Tsitsipas a oublié de mettre son réveil

Le premier set a débuté d’une manière qui en disait long sur la suite de la rencontre. Djokovic s’est directement montré sous son meilleur jour dans tous les secteurs du jeu : clinique au service, agressif au retour… Difficile d’en dire autant pour le Grec, en permanence en difficulté sur sa mise en jeu. 2 balles de break d’entrée pour Djokovic à 1-0, puis une nouvelle à 2-1. Cette troisième opportunité était la bonne sur une double faute de Tsitsipas, extrêmement fébrile et toujours pas réveillé. Jamais inquiété sur son engagement, le Serbe s’est contenté de dérouler. Une manche sans aucun suspense et présageant le pire pour Tsitsipas, en peignoir et en chaussettes dans ce premier set. Première manche 6/3 avec seulement 60% de points remportés sur sa 1ere balle pour le Grec, un pourcentage famélique pour un serveur de son acabit.

La stat : sur cet Open d’Australie, Djokovic a converti 96% de ses balles « early break » contre 78% pour la moyenne du circuit.

2e set : un vrai duel pour une fin en queue de poisson

Le 2e set n’a (heureusement) pas été à l’image du premier et s’est avéré plus équilibré. Tsitsipas s’est montré plus agressif en s’appuyant sur une première balle solide face à une légère baisse de Djokovic, en difficulté sur son pourcentage de premières. Le Grec a notamment utilisé avec brio ses délicieux coups droits courts croisés pour déporter le Serbe, ainsi qu’avec son revers. La première occasion du match pour Tsitsipas ? Une balle de break à 5-4, synonyme de balle de set. Écartée par Novak, le tie-break s’annonçait inévitable mais surtout alléchant avec un net avantage pour le Grec.

Un tie-break qui a fini en queue de poisson car très décevant. La faute à un Djokovic très moyen mais surtout un Tsitsipas catastrophique. Multipliant les fautes en coup droit, le Grec a d’abord donné l’avantage au Serbe, qui menait 4-1. Mais Djokovic, en baisse de régime, lui a redonné d’emblée son break sur un revers dans le filet et une double faute. La suite pouvait s’avérer de meilleure augure mais le suspense s’écroule comme un soufflé sans levure, à l’image de Tsitsipas et son coup droit.

2e set Djokovic, 7/6.

Double R pour Djokovic : la Revanche et le Record

Le 3e set n’a pas ravivé une seule fois la possibilité de croire à un sacre de Tsitsipas. Là où le Grec bataillait sur chaque jeu de service, Djokovic se baladait et montait en puissance. Mais il était invraisemblable de penser à un tel crash du 4e mondial dans le tie-break décisif. Coup droit boisé, trop long… 4-0 Djokovic. Malgré un sursaut d’orgueil pour sauver deux balles de match à 6-3, il a suffit à celle sur son service pour que le Serbe attrape enfin son 10e Open d’Australie. Une victoire en 3 sets malheureusement à sens unique et un peu insipide, à l’image de la seconde semaine du tournoi qui s’est révélé plutôt décevante. Une victoire émotive pour Djokovic, s’effondrant en larmes dans les bras de son clan.

Source : Eurosport (screenshot)

Djokovic retrouve ainsi la place de numéro 1 mondial, égale le record de Rafael Nadal à 22 Grand Chelem. Il réussit sa decima à l’Open d’Australie avec 10 victoires pour 10 finales. Il prend également une éclatante revanche dans un pays qui l’avait traité en paria l’année précédente. Marchant sur la concurrence alors qu’il a bientôt ses 36 printemps, ne lui parlez pas de limites. Novak Djokovic est un ogre et il ne va pas s’arrêter là, surtout face à une concurrence qui n’arrive pas à trouver la solution

Thomas Dunand

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