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Effet rétro

Flashback 2023 : quand la WTA tient enfin son nouveau Big 3

Iga Swiatek Aryna Sabalenka Elena Rybakina
Source photo : montage via Eurosport, France TV, beIN Sports (screenshot)

La saison 2023 est maintenant derrière nous. Elle nous aura rempli de joie, d’adrénaline, d’excitation même, mais également de profonde tristesse voire de désintérêt pour certains avec un niveau du Top 10 pas toujours au top. Des matchs renversants complètement fous de la part d’un nouveau Big 4, des records battus à la pelle (surtout par un joueur), mais aussi de nombreux absents majeurs. Une ère est en train de se tourner. Pour se remettre tout ça en tête, Jeu Blanc vous propose une série de 50 articles en guise de memento. 

Depuis que Serena Williams a quitté le circuit ou du moins depuis qu’elle n’est plus LA n°1 mondiale incontestée, le circuit féminin a du mal à trouver sa nouvelle reine aussi bien sportivement que médiatiquement. Un temps, on a cru que Simona Halep allait remplir ce rôle, mais les résultats étaient « que » incroyables et non exceptionnels. Puis, Ashleigh Barty est arrivée et a dominé, mais la retraite est venue frapper très (trop ?) vite. Ce rôle est tombé par défaut dans les mains de la jeune Iga Swiatek. Un rôle qu’elle a endossé sans aucun souci. Trois Grands Chelems, une série d’invincibilité record, 5 WTA 1000 et une domination sans partage. Oui mais voilà, derrière sa longue casquette, Iga Swiatek révèle sa personnalité introvertie. Pas le mieux pour être une tête d’affiche médiatique. Heureusement en 2023, d’autres sont venues la rejoindre au sommet pour le meilleur.

Un nouveau Big 3 féminin en ville

L’appellation « Big 3 » a souvent été destinée au circuit masculin avec ses légendes Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic. Cette année, les filles ont aussi eu le leur avec Iga Swiatek, Aryna Sabalenka et Elena Rybakina. La Polonaise a trôné sur le toit du monde quasiment toute l’année. Elle reste la reine de Roland Garros, prend son premier Masters et ajoute un nouveau WTA 1000 à Pékin. Sans compter, les finales à Dubaï, à Madrid et les demies à Indian Wells, Montréal et Cincinnati. Très tôt dans la saison et pour la première fois de sa carrière, des femmes sont venues lui mettre des bâtons dans les roues. D’abord, Elena Rybakina qui l’élimine dès les huitièmes de l’Open d’Australie. La Kazakhe s’incline en finale de ce Grand Chelem, mais gagne Indian Wells, Rome et fait finale à Miami. Elle la bat également trois fois cette saison. Un exploit à ne pas minimiser.

La deuxième femme à venir prétendre au statut de reine du circuit n’est nulle autre qu’Aryna Sabalenka. Elle remporte son premier Grand Chelem à Melbourne. Ajoute un nouveau WTA 1000 à Madrid en battant Iga. Elle atteint la finale de l’US Open et d’Indian Wells et au minimum le dernier carré de tous les Majeurs. Une preuve d’une régularité monstre. Et surtout LE fait d’arme de la Biélorusse cette saison, est sa prise du pouvoir en étant restée quelques semaines à la place de n°1 mondiale post Flushing Meadows. Une position qu’elle perd après le sacre de Swiatek au Masters.

Cette triforce tire le circuit féminin vers le haut avec de grands matchs sur toutes les surfaces. Des rivalités sont nées. Mais une quatrième joueuse veut s’inviter à la fête, qu’elle soit invitée ou non.

Coco Gauff s’invite à la table

Alors que ce nouveau se porte très bien malgré quelques petites blessures ici et là, une quatrième joueuse veut faire partie des grandes. Et l’été américain de Coco Gauff va placer la teenager dans une autre sphère. Celle qui ne remportait que des 250 jusqu’à présent va se mettre à gagner et pour de vrai. Déjà à Washington, Cori remporte son premier WTA 500. Un bon premier pas vers le succès. Plus au nord des USA, elle bat Muchova en finale de Cincinnati pour décrocher son premier grand titre en WTA 1000. Les coches vertes s’enchaînent et le triplé avec l’US Open serait magique. Eh bien… she did it ! La Coco marche sur l’eau et pousse sa série à 18 victoires pour une défaite sur le continent américain. Mais dans son pays, elle ne connait pas la défaite. Le tout en battant des joueuses établies comme Sabalenka, Muchova (x2), Sakkari, Swiatek, Vondrousova, Kudermetova, Ostapenko ou Bencic. La petite Cori Gauff est devenue grande en l’espace d’un mois et peut décemment s’asseoir à cette grande table du nouveau Big 4 féminin.

Ces quatre joueuses seront attendues en 2024 bien entendu. Mais attention à la concurrence. Les Jabeur, Sakkari, Pegula, ou Muchova vont aussi vouloir leurs parts du gâteau. Bref, la saison prochaine s’annonce encore une fois bien belle chez les filles. 

Auguste Amar

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