En démonstration depuis son retour à Doha, Iga Swiatek continue de marcher sur la concurrence au WTA 1000 de Dubaï. La pauvre Liudmila Samsonova en a payé les frais. Un massacre 6/1 6/0 pour continuer d’alimenter la Iga Backery en bagel. Tu nous le dis si c’est trop simple le tennis pour toi Iga.
En réalité, on a cru que Samsonova pouvait créer l’exploit et titiller la n°1 mondiale. On y a cru cinq minutes. Le début de match est accroché, la Russe agressive en retour comme au service. Un premier jeu de service gagné en jeu blanc. On se dit que, chouette, enfin un match compétitif pour Swiatek. Eh bien… non. Malgré que le début du set soit assez serré, très vite la Polonaise a break, puis double break, puis remporté la première manche. Ce jeu gagné par la 13e mondiale sera finalement le seul pour elle. Ça fait mal.
Swiatek intraitable
Quand on regarde les stats, les chiffres ne mentent pas. Au service, pas une seule balle de break à défendre pour Iga Swiatek. 75% de première balle, avec 72% de réussite. De l’autre côté, ses pourcentages descendent aux alentours des 55%. Plus que des stats c’est l’impression que la n°1 donne qui est exceptionnelle. Pas une seule fois, on la sent inquiétée ou déstabilisée. Toujours focus, ce n’est qu’une fois la balle de match passée que son sourire revient. Désormais, elle en est à seulement 8 jeux de perdus sur ces cinq derniers matchs. Sur le même exercice quatre bulles ont été distribuées. Bravo d’ailleurs à Leylah Fernandez d’avoir échappé à la Iga Backery. Mais personne ne semble savoir ce qu’il faut faire pour la battre. Peut-être Elina Rybakina, la seule à l’avoir battu sur le circuit WTA cette saison à l’Open d’Australie. Dommage, mais la Kazakhe vient de déclarer forfait avant son match contre Coco Gauff. Avec ce forfait, peut-être bien que le doublé à Dubaï lui tend également les bras.
Au prochain tour, Iga Swiatek affronte Karolina Pliskova. On se souvient tous de cette humiliation en finale de Rome avec deux bulles en moins d’une heure donnée par la triple vainqueur du Grand Chelem à la Tchèque. Vu sa forme actuelle, pas dit que le même scénario ne se répète malgré le changement de surface.