Nous ne sommes même pas encore passé à 2025 que la nouvelle saison de tennis a déjà repris en Australie avec la United Cup. Pour autant, peu de matchs se sont déjà joués et il est encore temps de faire sa liste de souhaits pour cette nouvelle année. C’est ce que nous nous empressons de faire.
Une concurrence pour Sinner
Même si l’affaire du dopage au Clostebol a fait tâche, la saison 2024 de Jannik Sinner reste tout simplement All-Time. Plus de 70 victoires, six petites défaites, deux Grands Chelems, 3 Masters 1000, le Masters, 8 titres en tout. Bref la totale. Et même si ça ravit les fans de l’Italien et que voir une telle domination peut susciter l’admiration, sur le long terme ça gâche le spectacle. Donc si on pouvait avoir une concurrence pour Jannik Sinner ça ne serait pas de refus.
Bien sûr, Carlos Alcaraz est le premier et malheureusement le seul nom qui vient en tête directement. En 2024, c’est trois victoires en trois matchs pour Carlitos sur le n°1 mondial. Mais sortie de ça, plus rien. Même Djokovic, Zverev et Medvedev n’y arrivent plus face au Terminator de San Candido. Donc si déjà c’est trois là peuvent faire évoluer leur niveau de jeu pour se coller à Jannik ça serait déjà une belle avancée. Et puis sur un match pourquoi voir des joueurs frissons comme Rune, Shelton ou Tiafoe réaliser l’exploit.
On dit STOP au dopage (svp)
2024 aura été touché par deux cas de contrôle positif au dopage très important car Jannik Sinner et Iga Swiatek, soit les deux n°1 mondiaux, ont été rattrapés par la patrouille. En plus d’entacher leurs images, cela entache celle du tennis en général se rapprochant petit à petit de celle du cyclisme. Donc pour 2024, on se dit qu’on arrête les piqouz bizarres, et les traitements interdits. Et pour les instances qui ont du pouvoir si cela devrait quand même à se révéler, svp, on applique les mêmes sanctions à tout le monde qu’ils soient n°1 mondial ou n°452.
Un titre pour un Daniil Medvedev sauvé
Depuis Rome 2023, Daniil Medvedev n’a plus connu la sensation de remporter un titre sur le circuit ATP. Le Russe est devenu l’archétype du joueur toujours placé, mais jamais gagnant, frôlant tout de même parfois la stagnation voire la baisse de niveau de jeu notamment au service. On l’a également vu perdre de temps en temps contre des adversaires largement à sa portée comme Zizhen Zhang, Davidovich Fokina, Lehecka ou Ugo Humbert. Donc pour 2025, il faut remotiver le soldat Daniil, le remettre sur l’étrier de la victoire pourquoi pas dès la tournée australienne. On sait qu’il aime aussi bien qu’il déteste l’Open d’Australie avec trois défaites en finale toutes très durs à avaler. Mais au global, on espère revoir ce Medvedev créatif à sa manière, fou, mais sensationnel avec un titre au bout des mains en 2025.
Des Grands Chelems à suspense
La saison passée, les Grands Chelems ont beaucoup divisé. Wimbledon et l’US Open ont reçu de vives critiques pour leur insipidité et leur niveaux faibles. Le fait que soit Alcaraz, soit Sinner exterminent la concurrence ne donne pas un grand suspense. Heureusement qu’il y a les tableaux féminins pour donner un peu de piment aux tournois. Donc cette année, notamment côté messieurs, et cela rejoint le premier point, on se bouge pour donner des matchs frissons à chaque tour, chaque jour si possible et nous faire oublier la fadeur de 2024.
De belles surprises bleues
Comme évoqué dans notre podcast Kiss my Ace, autant chez les Français tout roule et les attentes, la hype chez certains joueurs est présente, réelle et on attend que l’explosion. Autant chez les Françaises, c’est tout l’inverse. Caroline Garcia reste la n°1 bleue, mais n’est que 48e joueuse mondiale. Derrière, elle est suivie par Parry, Gracheva, Burel puis ensuite des joueuses hors Top 100 comme Paquet, Dodin, Jacquemot, Ponchet, Jeanjean etc… Et aucune d’entre elles ne donne sur le papier envie de placer des espoirs pour accomplir quelque chose de grand.
Donc c’est pour ça qu’on souhaite être surpris. On veut que Caro retrouve son sourire sur le court et remonte la pente vers le Top 10 avec de beaux et prestigieux titres. On a envie que Diane Parry et Clara Burel passent un cap. On espère que le plus de tricolores vont franchir ce cap du Top 100 si symbolique. Bref, on veut que le tennis français se porte aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
Nick Kyrgios reviennent là où il était parti
Après n’avoir joué qu’un semblant de match en deux ans, c’est officiel, Nick Kyrgios revient sur le circuit dès le tournoi de Brisbane. Une superbe nouvelle pour le tennis qui a besoin pour sa popularité et sa médiatisation de joueurs clivants comme lui. On le sait, sur un court de tennis, il peut tout faire. De l’excellent comme du moisi, être sérieux et concentré comme pété un câble pour un oui ou un non. Mais quand Kyrgios rentre sur un court, il se passe quelque chose qu’on a envie de regarder. Son côté très facile techniquement rend sa palette de coup immense et sur un match, il peut n’importe qui. Et pourquoi pas Sinner, qu’il rêve d’affronter pour lui faire « payer » son contrôle positif et sa langue de bois dans les médias. Un match qu’on adorerait voir à Melbourne si possible.
Quand on quitté Nick Kyrgios en forme, il sortait d’une finale à Wimbledon perdue contre Djokovic. Ça sera dur pour lui de revenir à ce niveau là de compétition après tant d’absence, de manque de rythme vu comment il s’est toujours entrainé et motivé. Mais au moins le revoir sur un court, s’amuser et livrer des gros matchs seraient déjà une belle récompense pour ses fans.