La prochaine saison WTA approche et l’heure est aux previews. Aujourd’hui, focus sur Ons Jabeur. La Tunisienne a vécu en 2022 une année exceptionnelle dans l’ombre de la reine Iga Swiatek. Solidement installée à la deuxième place du classement mondial, la double finaliste de Grand Chelem veut enfin glaner les plus beaux titres de la planète en 2023.
On refait le match : si Iga n’existait pas …
Si Iga Swiatek n’existait pas, Ons Jabeur serait certainement sur le trône du tennis féminin. Si Iga Swiatek n’existait pas, Ons Jabeur aurait sans doute déjà un Masters 1000 à son actif. Cette finale perdue à Rome est encore dans les mémoires. Enfin, si Iga Swiatek n’existait pas, Ons Jabeur aurait déjà ramené dans son pays d’origine, le trophée d’un tournoi du Grand Chelem pour leur plus grand bonheur. Cette finale à l’US Open doit encore lui rester en travers de la gorge. Mais voilà, la Polonaise règne en maitresse sur le circuit WTA et ses poursuivantes doivent faire avec. Restée dans son ombre, à la manière d’une Jessica Pegula, Ons Jabeur doit parvenir à s’y éloigner pour enfin triompher à son tour.
Objectif de la saison : briser la série de défaites en finale de Grand Chelem
Mis à part cet accident au premier tour de Roland-Garros face à Magda Linette (encore une Polonaise, décidément), Ons Jabeur a atteint la finale de chaque tournoi du Grand Chelem qu’elle a disputé en 2022. À Wimbledon et à l’US Open, elle s’est inclinée à chaque fois. Contre Elena Rybakina sur le gazon londonien et contre Iga Swiatek sur le ciment new-yorkais. Une mauvaise habitude que la Tunisienne ne devrait pas laisser se muer en tradition. Il ne faudrait pas que Jabeur applique l’expression française “Jamais deux sans trois” à la lettre. Conseil d’ami.
Balle de cristal : Roland-Garros 2023 sera sien
Ons Jabeur ne s’en est jamais cachée : son rêve d’enfant est de ramener chez elle, en Tunisie, le trophée Suzanne Lenglen. Très à l’aise sur terre battue, en témoigne sa victoire à Madrid, suivie d’une finale à Rome, Jabeur a les moyens d’atteindre son rêve. Après un couac Porte d’Auteuil en 2022, imaginer un retour triomphal n’est pas une hérésie. L’histoire serait belle pour le tennis maghrébin.
Pas impossible que 2023 soit l’année de la révolte des sujets contre la reine Iga Swiatek. Si tel est le cas, nul doute qu’Ons Jabeur devrait être une voire, LA leader de ce mouvement.