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Andreescu a énervé Kudermetova à Adélaïde, résultat : 12 jeux de suite et deux bulles, enfin techniquement une mais on se comprend

Kudermetova
Source image : Instagram Veronika Kudermetova

Menée 4-0 dans le premier set, Veronika Kudermetova a fini par s’imposer 6/4 6/0 contre Bianca Andreescu à Adélaïde ce matin. Comment dit-on Remontada en Russe ? Вернись (signée Google Traduction). 

Le scénario inverse pour Andreescu

Au premier tour, nous avions déjà remarqué un scénario similaire. Il était le fait de Bianca Andreescu qui avait éliminé Garbine Muguruza, après avoir été mené 6/0 5-2. Cette fois, la Canadienne, vainqueur de l’US Open en 2019, a subi ce retournement. « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse« , aime répéter les parents. Visiblement pas en Amérique du Nord… Veronika Kudermetova a-t-elle des atomes crochus avec Muguruza ? Parce que la Russe a bien vengé l’Espagnole ce matin.

Après avoir raté les quatre premiers jeux de la rencontre face à une Andreescu  bondissante, la 9e joueuse mondiale s’est révoltée. Recollant dans un premier temps à 4-4 puis en chipant ce premier set 6-4. Ce retour n’était alors qu’un aperçu de ce qui allait s’abattre sur Andreescu dans le second set. Comme une bourrasque de vent annonçant l’arrivée d’une tempête.

Un douze à la suite à en faire rougir Julien Lepers 

La première manche dans la besace, Kudermetova, joue libérée. Trouvant parfois, des longueurs de balle déconcertante. Flirtant, souvent avec les lignes. De l’autre côté du filet, Andreescu n’était que l’ombre de la joueuse qui avait remporté les quatre premiers jeux de la partie. Apparaissant même résignée par moment, incapable de répondre à la tempête russe. D’autant que la Canadienne avait face à elle une joueuse affamée, franchement pas prête à lever le pied. En témoigne son état d’esprit dans le dernier jeu. Célébrant chaque point comme s’il déciderait de l’issue du match.

Avec une telle perf, nous aurons forcément un œil attentif à la suite du parcours de Kudermetova à Adélaïde. Lorsqu’elle joue comme cela, la 9e joueuse mondiale semble pouvoir battre n’importe qui. Bon courage à celle, d’Ostapenko ou Begu, qui se mettra sur son chemin en quart. 

Mathis Healy

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