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Bruit de couloir

2024, la saison de trop pour Rafael Nadal ?

Rafael Nadal
Source image : Eurosport (screenshot)

Élément marquant du début de saison 2024, Rafael Nadal fait son grand retour sur les terrains de Brisbane, un an après s’être blessé à l’Open d’Australie. Une blessure qui l’a handicapé plus longtemps que prévu. Après sa défaite face à Jordan Thompson en quarts de Brisbane, tout le monde l’attendait à Melbourne. Eh bien on attend toujours et les dernières nouvelles ne vont pas dans le bon sens. 

Sous une pluie d’applaudissements et de cris d’encouragements, Rafael Nadal a effectué son retour sur un court de tennis pour un match officiel ce 2 janvier 2024. En plus de son retour déjà fou, il revient face à son ancien rival Dominic Thiem contre qui il a déjà livré de nombreuses batailles épiques par le passé notamment à Roland Garros et à l’Open d’Australie. Tout se passe bien. On sent un nouveau Nadal encore plus agressif qui essaye au maximum d’écouter les échanges pour ne pas trop mettre en danger son physique. Et ça marche. Au revoir Domi Thiem. Désolé Jason Kubler, mais tout le monde a déjà oublié la raclée que tu t’es prise par la suite (6/1 6/2).

Vient un nouvel adversaire comme dans Super Smash Bros : Jordan Thompson. Sur le papier, Nadal n’a jamais perdu contre lui et le match s’annonce relativement aisé. Sauf que le tennis est très loin d’être une science exacte. Et même si Rafa a eu trois balles de match dans le deuxième set, c’est la défaite qui l’attend au bout. Car Thompson n’a plus peur de lui et l’agresse en permanence et saisit complètement sa chance. Mais le vrai problème pour l’ancien n°1 mondial n’est pas tant la défaite, mais les douleurs physiques qui suivent ce marathon de 3h24. Des douleurs qui se sont transformées en blessure et qui lui coûtent encore des matchs…

Rafael Nadal : la fin arrive plus tôt que prévue ? 

Depuis cette défaite à Brisbane nous n’avons plus revu Rafael Nadal sur un court de tennis. À la limite sur ses réseaux sociaux, on le voit dans sa piscine faire quelques longueurs, mais c’est tout. Cette blessure à la cuisse le contraint à déclarer forfait pour l’Open d’Australie avec une citation très parlante :  » Je ne suis pas prêt pour concourir au niveau maximum d’exigence d’un match en cinq sets. » Malgré tout, on sent dans son discours que la douleur est mineure et qu’il va pouvoir revenir dès février. Et c’est ce qu’il annonce par la suite en officialisant sa venue au 250 de Doha, puis au Masters 1000 d’Indian Wells. Tout le monde est rassuré. Sauf que…

Sauf que depuis ce mercredi, Nadal enchaîne les déclarations pas si positives que ça. D’abord, il annonce que c’est encore trop juste pour lui de jouer Doha. Ensuite, il dit de tout donner pour être le 3 mars à Las Vegas pour son exhibition contre Carlos Alcaraz diffusé sur Netflix. Puis, être prêt à jouer Indian Wells où sur sa dernière sortie il claque une finale. Du Nadal dans le texte. Toujours « focus on keep working to be ready ». Seulement, cette motivation faite sur ses réseaux sociaux, est à mettre en lien avec son interview chez le média espagnol COPE. Et là tout de suite on rigole moins à cause d’une chose :

 » Cela va être ma dernière année mais je ne le confirme pas à 100%. J’irai au jour le jour. Je le dirai avant Roland Garros »

Rafael Nadal : un corps qui ne peut plus suivre ? 

Donc en gros, il y a un monde où Nadal arrête cette année et plus tôt que prévu. Depuis le début de la saison, il répète sans cesse que son objectif c’est la terre battue. C’est Roland Garros. C’est les Jeux olympiques. Mais vu l’état de son corps, est-ce vraiment possible ? Si au premier match compliqué qui dure un peu, le corps lâche, difficile de le voir aller loin dans les tournois importants, encore moins contre les tous meilleurs. No offense à Jordan Thompson, mais ce n’est pas les grosses frappes de Sinner ou Rublev, ce n’est pas les murailles que sont Djokovic ou Medvedev, ni le touché de Carlos Alcaraz.

Alors on sait que Nadal est un Phœnix qui renait à chaque fois qu’il s’approche de la mort. Mais à bientôt 38 ans et avec autant de grosses blessures en carrière que de Grand Chelem ne serait-ce pas l’année de trop pour Rafa ? Le débat est ouvert.

Auguste Amar

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