À quelques jours du début de Roland Garros, une question est dans toutes les têtes : qui va remporter ce Roland Garros 2023 ? La rédaction de Jeu Blanc a décidé de faire un focus sur les favoris de cette édition. Après avoir passé en revue les n°1 mondiaux, Carlos Alcaraz et Iga Swiatek, on va vous expliquer pourquoi Aryna Sabalenka a également toutes ses chances.
Chez les femmes, il sera difficile d’aller chercher Iga Swiatek et de la faire descendre de son trône. Mais Aryna Sabalenka pourrait bien être cette joueuse capable de tout. Tout simplement car sur la saison 2023, elle est la meilleure comme le prouve le classement à la Race où elle siège en reine. Mais ce n’est pas l’unique raison.
Parce que Sabalenka a débloqué un truc en Grand Chelem
On pourrait comparer le début de carrière d’Aryna Sabalenka à celui d’Alexander Zverev. Deux grandes personnes par la taille et le talent, mais avec des manques de confiance énormes qui se traduisent par un mauvais mental, surtout dans les grands moments. Néanmoins, ce n’est pas pour autant que ça les empêchent de gagner des titres majeurs en Masters et WTA 1000.
La différence est que la Biélorusse semble avoir compris quelque chose sur elle à l’intersaison 2022-23 et ça a tout changé. On l’a vu au dernier Open d’Australie où elle a marché sur la concurrence pour s’offrir son premier Majeur ainsi qu’une place de n°2 mondiale, cette fois-ci amplement méritée. Sa dynamique s’est étalée sur sa première moitié de saison avec un titre à Madrid, une finale à Indian Wells et des quarts à Miami et Dubaï. Il n’y a qu’à Rome où elle s’écroule d’entrée sûrement à cause de la fatigue. Tout ça lui vaut le privilège d’être n°1 à la Race. Maintenant qu’elle a pleinement conscience de ses capacités et de son jeu puissant, elle peut battre tout le monde.
Parce que Sabalenka sur terre n’est pas n’importe qui
Bien qu’elle soit plus à l’aise sur dur, la terre battue n’est pas l’ennemie d’Aryna Sabalenka. Elle a gagné deux fois Madrid, elle fait trois fois finales à Stuttgart en plus de sa demi-finale à Rome en 2022. Les résultats sont là et bien qu’ils soient moins marquants que ceux d’une Iga Swiatek par exemple, ils restent importants. Bien qu’elle n’est pas une main de folie pour toucher des amorties ou des volées courtes, sa puissance fait la différence. Et puis, elle reste capable de mettre du lift quand il le faut. La n°2 mondiale n’a jamais fait une deuxième semaine dans le Grand Chelem, cette année sera plus que la bonne.
Parce que la place de n°1 mondiale est en jeu
Avec seulement 90 points à défendre cette année pendant Roland contrairement à Swiatek qui en a 2000, pour la première fois depuis qu’Iga est installée sur le trône, sa place est mise en danger. Si la Polonaise n’atteint pas au minimum les demi-finales son règne est terminé pour le moment. Bien que le parcours de Sabalenka soit assez anecdotique dans un changement de n°1 mondiale ou non, plus elle va loin, plus elle met cette potentielle place en sécurité.
Sabalenka : 🥎🥎🥎🥎
Sabalenka a tout pour marquer les esprits une seconde fois en Grand Chelem cette année. Le jeu, la confiance, la fraicheur physique. C’est bien le seul avantage de se faire sortir tôt de Rome d’ailleurs. Une rencontre avec la maîtresse des lieux ne peut se tenir qu’en finale en plus de ça. Tous les signaux sont verts pour Aryna, il n’y a plus qu’à.
