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Effet rétro

Flashback 2022 : quand on se questionnait sur l’état du circuit ATP, spoiler c’était pas jojo

Weak Era ATP
Source image : montage via Eurosport (screenshot)

La saison 2022 est maintenant derrière nous. Elle nous aura rempli de joie, d’adrénaline, d’excitation même, mais également de profonde tristesse. Des matchs renversants complètement fous, des Grand Chelem gagnés sur une patte, des records battus à la pelle, mais aussi de nombreux départs. Une ère est en train de se tourner. Pour se remettre tout ça en tête, Jeu Blanc vous propose une série de 50 articles en guise de memento.

Cette saison nous a donné un avant goût de ce qu’allait nous réserver l’avenir. Entre un Federer absent, un Djokovic écarté pour raison politique et Nadal qui s’est quasiment arrêté de jouer à la mi-juillet, les nouvelles générations ont eu plusieurs fois l’occasion de montrer de quoi elles étaient capables entre elles. Spoiler, c’est sympa, mais l’absence du Big 3 se sent à plusieurs niveaux. Et ça le tournoi de Montréal nous l’a montré.

Le Masters 1000 de Montréal comme miroir du futur ?

Le tournoi de Montréal 2022 a donné le tournis à certains. Dès le premier tour, Daniil Medvedev, Carlos Alcaraz et Stefanos Tsitsipas, soit les trois premières têtes de série sont éliminées. Une première en Masters 1000 depuis Indian Wells 1999. À l’époque, les trois déchus étaient Pete Sampras, 14 fois champion en Grand Chelem, Ievgueni Kafelnikov, ancien n°1 mondial et propriétaire de deux Grands Chelem à son actif, et Alex Corretja, deux fois finaliste à Roland Garros et ancien n°2 mondial. Alors, on souhaite à Daniil, Carlitos et Stefanos d’aussi belles carrières, mais là n’est pas la question.

Le cas Montréal 2022 n’est pas isolé. Plusieurs fois les membres de la Next Gen voire de la « Baby Gen » ont déçu dans de grands tournois face aux plus grands certes, mais également aux plus petits. Pour rappel, cette année le Russe a perdu entre autres contre Tim van Rijthoven, l’Espagnol face à Sebastian Korda et le Grec contre Roman Safiullin. Des défaites qui posent question quant à l’avenir du tennis. Quand tout le Big 3 aura pris sa retraite ce sport passionnera-t-il autant avec autant d’incertitudes chez les meilleurs ? Enfin, ça c’est ce qu’on dit quand on vit dans la culture de l’instant et qu’on ne prend aucun recul. 

Le tennis a de beaux jours devant lui 

C’est vrai que lorsqu’on voit un tournoi comme Montréal on peut douter de la qualité du Top 10 hors Djokovic et Nadal. Mais il s’agit d’une exception. Plusieurs fois dans la saison, les trois noms cités précédemment et bien d’autres nous ont fait vibrer. Medvedev et son combat acharné contre Felix Auger-Aliassime à l’OA, Alcaraz et son classique contre Sinner à l’US Open, Tsitsipas et sa bataille chaotique contre Kyrgios à Wimbledon ou encore Zverev et son banger contre Baez à Roland.

Des petits jeunes commencent à sérieusement monter sans complexe comme Holger Rune, Lorenzo Musetti, Jannil Sinner si son corps le laisse tranquille. Bien que Rafa et Djoko vont tout faire pour garder leur trône, tout le circuit voudra les faire sauter. Et puis, il ne faut pas oublier qu’on sort de 20 ans (et encore en cours) de domination autoritaire de la part de 3 joueurs. Du jamais vu. Forcément que la génération suivante fera moins bien, mais on retombera dans quelque chose de normalement énorme et non de hors norme.

Certes, Montréal a fait rejaillir les peurs des observateurs quant au futur du tennis masculin lorsque le Big 2 est absent. Mais, des dizaines et des dizaines de joueurs sont là pour continuer de faire vivre ce sport de la meilleure des façons. Donc rassurez-vous tout est loin d’être perdu avec le tennis. 

Auguste Amar

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