Restez connecté !

Effet rétro

Flashback 2022 : quand Alycia Parks se montrait au grand jour à Ostrava, un one shot certes, mais un one shot qui met tout le monde d’accord

Alycia Parks
Source image : WTA (screenshot)

La saison 2022 est maintenant derrière nous. Elle nous aura rempli de joie, d’adrénaline, d’excitation même, mais également de profonde tristesse. Des matchs renversants complètement fous, des Grand Chelem gagnés sur une patte, des records battus à la pelle, mais aussi de nombreux départs. Une ère est en train de se tourner. Pour se remettre tout ça en tête, Jeu Blanc vous propose une série de 50 articles en guise de memento.

Dans toutes les belles histoires il y a un début, parfois qu’on oublie, parfois qui reste mémorable. Celui d’Alycia Parks, 21 ans et 144e mondiale appartient à la deuxième catégorie. Plutôt habituées aux tournois ITF et challenger, l’Américaine gravit les échelons un par un, jusqu’à parvenir à se qualifier dans le tableau principal d’un WTA 500. Un accomplissement déjà très encourageant pour cette joueuse méconnue du grand public.

Un tournoi de rêve

Ce WTA 500 se déroule à Ostrava en République Tchèque bien loin de Port Saint-Lucie, Floride où elle réside habituellement. Ce n’est pas pour autant que la gamine ne va pas saisir cette opportunité, bien que sortir des qualifications rime souvent avec adversaire de calibre important dès le premier tour. En l’occurrence, Parks tombe nez à nez avec Karolina Pliskova, membre du Top 20, ancienne finaliste de Grand Chelem et qui joue à la maison. Pas de chance. Enfin si, car s’il y a bien une joueuse contre qui tout peut se passer et contre qui on peut perfer « facilement » c’est bien elle. Cf Léolia Jeanjean à Roland Garros. La jeune Alycia a bien lu ses notes car effectivement ça ne loupe pas. Pour son entrée en lice, elle se paye Pliskova à l’extérieur avec une bulle en prime, 6/0 7/6. De quoi faire parler d’elle un petit moment.

Mais l’aventure ne s’arrête pas là. Après le Top 20, vient le Top 10 avec Maria Sakkari. De nouveau manque de chance, enfin si. Parce que la Grecque comme son compatriote masculin connait une phase de doute et s’est montrée friable dans les moments chauds. Une ouverture est donc possible pour la qualifiée. Rebelote même si cette fois, la rencontre est bien plus serrée. En 2h46, l’outsider se paye sa première top ten en remontant un déficit d’une manche 5/7 7/5 7/5. Un exploit dont même la principale concernée peine à croire.

Terminus en quart 

En quart de finale, Alycia Parks continue son parcours du combattant contre Barbora Krejcikova, de retour à son plus haut niveau et également chez elle. Mais l’Américaine a désormais l’habitude du public, de jouer à l’extérieur et puis avec de belles histoires comme ça, difficile de se faire huer. Elle va de nouveau livrer une belle bataille et tenir tête à la Tchèque en forme. Parks finit par s’incliner 7/6 6/3, mais peut être fière de son parcours. Elle est défaite par la future gagnante du tournoi qui sera sur la liste de celles ayant battu Iga Swiatek en 2022, donc pas de quoi rougir.

Alycia Parks est aujourd’hui 75e mondiale. Après ce tournoi, elle est retournée sur le circuit secondaire où elle remporte les WTA 125 d’Andorre et d’Angers. Nul doute que 2023 lui réserve bien des surprises. Son audace et sa détermination auront raison d’au moins quelques joueuses.

Auguste Amar

Cliquez pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus d'articles dans Effet rétro