Les États-Unis n’ont laissé aucune chance à l’Italie ce dimanche en finale de la United Cup (3-0). C’est Taylor Fritz qui a rapporté le point de la victoire en battant Matteo Berrettini 7/6 7/6.
L’abandon de Musetti au pire moment
La confrontation finale avait démarré à 3h du matin par la rencontre dames Pegula/Trevisan. Malgré sa victoire sur Maria Sakkari deux jours auparavant, l’Italienne n’a pas réitéré l’exploit, se cassant les dents sur une Jessica Pegula on fire 6/4 6/2. Ce premier point remporté par les américains allaient se transformer en deux, plus rapidement que prévu. Car si les Italiens, déjà miraculés car repêchés en demi-finale, voulaient avoir une chance dans cette finale, cela passait forcément par les rencontres messieurs, plus équilibrées que celles des femmes. Alors forcément, lorsque Lorenzo Musetti jette l’éponge après la perte du premier set 6/2, c’est un vrai coup dur pour son équipe. Opposé à Frances Tiafoe, le futur 19e joueur mondial, a visiblement ressenti une gêne à l’épaule droite et a préféré se retirer à une semaine du début de l’Open d’Australie. Un choix tout à fait compréhensible.
À 2-0, la partie était quasiment bouclée. Il ne manquait plus qu’un point aux Ricains pour achever leur adversaire et filer vers la coupe. Ce point, c’est Taylor Fritz qui l’a ramené, au bout de deux tie break, brillamment remportés. Un scénario qui a fait marrer Frances Tiafoe qui s’est permis un petit chambrage que n’a pas semblé apprécié Berrettini.
La suite est anecdotique, encore que… déjà certains de brandir le trophée de la première édition de la United Cup, les Américains n’ont pas levé le pied pour autant. Madison Keys a d’abord assumé son statut de favorite contre Lucia Bronzetti en s’imposant 6/4 6/2 comme sa coéquipière féminine, bouclant ainsi sa semaine invaincue.
Des dollars et des points
Pendant cette semaine, les États-Unis n’ont perdu que deux matchs. Un contre la République Tchèque, l’autre contre la Grande-Bretagne. Les Ricains font donc de beaux vainqueurs pour cette première édition de la United Cup. À la clé, au-delà de toute la confiance accumulée au fil des victoires, les joueuses et joueurs lancent leur saison avec un bon pécule et quelques points de classement.
Sportivement, l’enjeu pour chaque joueur était de gagner des points pour améliorer son classement. Lorenzo Musetti, finaliste défait a par exemple gagné cinq places à l’ATP, intégrant ainsi le top 20 pour la première fois de sa carrière. Madison Keys a elle, gagné une place pour faire son entrée dans le top 10. Enfin, la progression masculine de la semaine est signée du grec Stefanos Sakellaridis qui fait un bond 20 places grâce à sa victoire sur Zizou Bergs en poule.
Enfin pour le portefeuille, chaque joueur américain remporte 23 000 dollars à l’issue de cette finale. À cette somme, il faut ajouter d’autres gains. Taylor Fritz a par exemple touché 251 000 dollars pour sa victoire sur Berrettini. Au total, ce sont 15 millions de dollars que se sont répartis l’ensemble des participants du tournoi. Dédicace à ceux qui comme Alycia Parks touche le pactole sans avoir jouer la moindre balle. Bref, gagner la United Cup c’est mettre la daronne à l’abri.
En dominant de la tête et des épaules, cette première semaine de la saison, les Américains ont remporté la United Cup. La préparation idéale avant de rejoindre Melbourne pour le premier Grand Chelem de l’année.
