La saison ATP 2023 approche et l’heure est aux previews. Aujourd’hui, focus sur Stefanos Tsitsipas. En 2022, le numéro 4 mondial s’est adjugé deux titres sur deux surfaces et une qualification au Masters de Turin comme à l’habitude. À la veille de l’Open d’Australie, que souhaite-t-on de plus au philosophe en 2023 ?
On refait le match : le sacre monégasque
À Monte-Carlo, le Grec avait eu un parcours exemplaire qui l’avait rempli d’espoirs pour la saison sur terre battue. Après tout, il s’était extirpé du piège argentin de Diego Schwartzmann en trois sets 6/2 6/7 6/4, avant de balayer Alexander Zverev 6/4 6/2 avec un plan exécuté à la perfection. Un Davidovich Fokina en feu avait fait tomber Novak Djokovic au premier tour. Puis a réussi à prolonger son rêve jusqu’en finale. Face à lui, Tsitsi réussit à conserver son titre dans le tournoi du rocher en maîtrisant le grain de folie espagnol toujours au sol.
Objectif de la saison : se maintenir dans le Top 5
Rester dans le Top 5, un objectif moins simple qu’il n’y paraît surtout en première partie de saison. Demi-finaliste en 2022, il va falloir frapper fort en Australie. Mais après Rotterdam, où il avait atteint la finale contre Auger-Aliassime, le Grec aura l’opportunité d’être un peu plus performant à l’approche du printemps, notamment à Indian Wells ou Miami. Content de son état de forme à la United Cup, Tsitsipas affiche de belles ambitions :
« Je suis content de l’état dans lequel je me trouve. C’est un endroit très agréable. J’aimerais pouvoir y être plus souvent, surtout quand on est capable de jouer comme ça, bien sûr même si vous ne savez pas quelle sera la réponse de l’autre côté du terrain. »
Balle de cristal : Masters 1000 et plus si affinité
Cette Next Gen maudite, prise en sandwich entre les papys qui font de la résistance et les jeunes loups affamés qui ont déjà les crocs a du mal à briller dans les grands moments. À part Daniil Medvedev qui a réussi à décrocher un trophée à New-York, le tableau de chasse est vide pour le reste. Pire, c’est les ados de la génération suivante qui filent en douce vers les sommets du classement en glanant un trophée du Grand Chelem comme Carlos Alcaraz.
Pas sûr que Stefanos parvienne donc à faire sa place cette année. Même s’il pourrait rééditer sa belle performance de l’année dernière à l’Open d’Australie, il va falloir être solide en cinq sets, sur quinze jours. On aimerait lui prédire de décrocher le précieux Graal à Melbourne ou Paris, mais la concurrence est si rude qu’on le voit mal renverser un des cadors malgré son expérience.
Et s’il n’y avait que le Top 10 en cinq sets… Derrière, il y a encore les redoutables outsiders de retour de blessure comme Berrettini ou Zverev. Ou d’autres toujours à l’affût de l’opportunité en or à l’instar de Ruud ou Kyrgios. Bref, un Grand Chelem en 2023, on n’y croit pas tout à fait. En revanche, des Masters 1000 ou même les ATP Finals à Turin, on signe de suite. S’il venait à soulever l’un de ses trophées on ne boudera pas notre plaisir, à condition de ne pas trop voir la pipelette Apostolos. Celui qui peut nous faire rêver c’est bien Stefanos !
Soulever un Grand Chelem reste l’objectif principal de Stefanos Tsitsipas. La concurrence s’annonce très ardue car entre les recordmen de titres et les nouveaux arrivants, il n’y aura pas beaucoup de marge d’erreur. Néanmoins le Grec peut afficher de belles ambitions pour 2023.
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