La prochaine saison ATP approche et l’heure est aux previews. Aujourd’hui, focus sur Félix Auger-Aliassime. Le Canadien reste sur une magnifique fin de saison. Il a aussi pris part à certains des plus grands matchs de la saison. Auréolé de ses 4 premiers titres en 2022, il n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Un premier Masters 1000 en 2023 ? Voire un Grand Chelem ?
On refait le match : un loser devenu winner
Félix Auger-Aliassime a gagné des titres en 2022. Non, vous ne rêvez pas ! Après avoir perdu ses huit premières finales en simple (un record), le Montréalais en a gagné quatre sur cinq en 2022. En février, il a glané son premier ATP 500 à Rotterdam face à Stefanos Tsitsipas, tête de série numéro 1 du tournoi. Il a répété l’opération en fin de saison à Bâle avec un match maîtrisé contre l’étoile montante Holger Rune. Entre ses deux premiers gros titres, il a gagné coup sur coup Florence et Anvers. On ajoute à ce mélange quatre quarts de finale consécutifs en Masters 1000 (de Madrid à Cincinnati) pour finir sur sa première demie à Bercy.
Source image : Tennis TV (screenshot)
Sa saison se découpe en deux volumes. Une première partie de saison où FAA a été performant en Grand Chelem s’inclinant sur deux matchs d’anthologie : en quart à Melbourne contre Daniil Medvedev après avoir été au bord de la plus belle victoire de sa carrière (6/7 3/6 7/6 7/5 6/4) et en huitième à Roland Garros contre le maître de la Porte d’Auteuil, Rafael Nadal (3/6 6/3 6/2 3/6 6/3). Puis vient la fin de saison en indoor et là c’est l’éclosion. Une fin d’année folle qui l’a vu enchaîner 16 victoires et une impression qu’il était injouable. Trois titres en trois semaines pour finir à la 6e place, synonyme de qualification pour Turin et de meilleur classement en carrière.
Objectif de la saison : découvrir une finale de Grand Chelem
Maintenant que la soif de victoires s’est manifestée, il ne faut pas s’arrêter en cours de route. FAA a cassé plusieurs plafonds de verre en 2022, alors l’exigence est au plus haut point en 2023. Il a obtenu ses meilleurs résultats à l’Open d’Australie et à Roland Garros. Malgré tout, il n’a pas égalé sa meilleure performance : un dernier carré qui date de l’US Open 2021. Pour 2023, il faut viser une nouvelle demie en majeur. Si ce n’est mieux ?
Rafa Nadal and Felix Auger-Aliassime are 𝐫𝐞𝐚𝐝𝐲 for the Australian Open to begin 🙌🇦🇺
(via @AustralianOpen) pic.twitter.com/ZhxgahAifb
— Eurosport (@eurosport) January 5, 2023
Avec une régularité qui s’affiche de plus en plus, Félix est un prétendant à une finale de Grand Chelem en 2023. L’avantage avec le Canadien, c’est qu’il peut le faire sur les 4 Grands Chelems, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Ses chances sont maximisées mais il va falloir s’accrocher. Si ce n’est pas le cas, un petit Masters 1000 dans la besace ne fera pas de mal, hein Félix ? Parce que cette Next Gen est concentrée sur les Grands Chelems et ça se comprend mais les gars il faut pas oublier de prendre des Masters 1000 aussi non ? Parce que c’est sympa de voir Carreño Busta et Coric en prendre mais bon on préférerait voir des jeunes talentueux comme vous les engranger puisque ça reste des grands titres.
Balle de cristal : une demie à Wimbledon et à l’US Open en 2023
Félix Auger-Aliassime a performé dans les Grands Chelems du début de saison en 2022. Mais, rien de mieux qu’un retour aux sources. Ses premiers frissons en majeurs, FAA nous les a donnés pendant l’été. En 2021, le protégé de Toni Nadal a atteint les quarts de finale de Wimbledon avant de s’incliner contre le futur finaliste Matteo Berrettini. Quelques semaines de plus tard, il a explosé à l’US Open, cédant face au futur vainqueur Daniil Medvedev. En 2023, FAA va nous refaire le coup et accrocher deux nouvelles demies en Grand Chelem. Sur gazon, son service et son coup droit sont des armes destructrices, en plus d’une concurrence limitée sur la surface. À New-York, il peut chambouler l’ordre établi dans un tournoi qui échappe au Big 2 depuis 2019.
En 2023, « sky is the limit » pour FAA. Dans une confiance contagieuse grâce à sa fin de saison, le Canadien a de plus en plus faim de grandes victoires. Son jeu complet doit lui permettre de glaner de nouveaux titres dans les prochains mois mais aussi de performer en Grand Chelem. Ce n’est pas une défaite inaugurale à Adelaïde qui va freiner ton élan, n’est-ce pas Félix ?
