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Bilan de la saison 2022 : les félicitations pour les Espagnols et Américains, les encouragements pour les Russes et les Italiens

Récap ATP 2022
Source image : Eurosport (screenshot)

La phase finale de la “Piquet Cup” a sacré le Canada le 27 novembre dernier à Malaga. Un baisser de rideau de la saison 2022 auquel prenait part l’Espagne, les États-Unis et l’Italie, trois nations dont les représentants ont brillé sur le circuit cette année. 

Le roi Rafa, le prince Carlos et les courtisans Pablo, Roberto, Pedro et Albert 

Le cru espagnol 2022 restera dans les annales. Pour la première fois de l’histoire, deux joueurs espagnols terminent la saison aux deux premières places mondiales. Une meilleure situation que lors de la saison 2013, à l’issue de laquelle Rafael Nadal et David Ferrer occupaient la 1ere et 3e place du classement général. 

Derrière les locomotives Carlitos et Rafa, d’autres espagnols sont montés dans les wagons de la gloire. Avec 13 titres dont trois tournois du Grand Chelem et autant de Masters 1000, l’Espagne est la nation qui a le plus gagné sur le circuit principal en 2022. Il faut encore remonter à 2013, pour trouver trace d’un meilleur total : 17 titres à l’époque. Parmi les 13 coupes espagnoles, quatre ont complété la collection du taureau de Manacor, cinq ont fini sur le bandeau d’une cheminée à Murcie. Mais qu’en est-il des cinq autres ? 

Comme chaque année lorsque le soleil apparaît et que les cours deviennent ocre, les crocodiles espagnols jaillissent. Ces joueurs habitués aux fortes températures et qui manient l’art de la glissade à la perfection, ont pris l’habitude de briller sur la terre battue.  En 2022 ce fut le cas d’Albert Ramos Vinolas et Pedro Martinez qui ont respectivement remporté les tournois Cordoba et Santiago. L’increvable Roberto Bautista Agut à quant à lui glané ses dixième et onzième titres en carrière. Sur dur à Doha en février et sur terre à Kitzbühel en juillet. Enfin, Pablo Carreno Busta est sans doute celui (hors Alcaraz et Nadal) qui a connu la plus belle émotion de sa carrière avec un premier titre en Masters 1000 à Montréal. En bref, l’Espagne galère à fermer son armoire à trophée. 

La bannière de nouveau étoilée ? 

Le tennis américain a, de son côté, retrouvé de sa superbe en plaçant neuf joueurs dans le top 50. Fritz, Tiafoe, Paul, Korda, Cressy, Opelka, Isner, Brooksby et Nakashima sont les nouveaux Avengers du tennis ricain. Une performance, quand on se rappelle qu’en mai 2021, aucun ne figurait dans le top 30. En plus de fournir une ribambelle de bons joueurs, cette génération semble taillée pour les grands tournois. Fritz a remporté le Masters 1000 d’Indian Wells, une première pour un américain depuis Agassi en 2001. Plus loin dans la saison, le Californien s’est hissé en quart de finale de Wimbledon. En août, son pote Frances Tiafoe atteint le dernier carré de l’US Open, une première depuis Andy Roddick en 2006. 

Les autres qui sont parvenus a soulevé un trophée en 2022, l’ont tous fait sur le sol américain : Opelka à Dallas et Houston, Cressy à Newport et Nakashima (hors Masters Next Gen) à San Diego. 

Russes et Italiens dans les parages

Les joueurs russes ont tous connu une saison tronquée par leur exclusion de Wimbledon. Malgré cela, ils ont brillé en Grand Chelem. En Australie avec Medvedev, passé tout proche du Graal en finale contre Nadal. Aux États-Unis avec Khachanov, défait en demie par Casper Ruud. Andrey Rublev, le dernier de la bande toujours bloqué en quart des Majeurs (Roland-Garros, US Open) a de son côté brillé dans les “petits” tournois : victoire à Marseille, Dubai, Belgrade et Gijon. N’oublions pas les titres de Daniil à Los Cabos et Vienne et celui de Karatsev à Sydney (oui, oui Karatsev a bien gagné un titre cette saison). Disqualifiés de la Coupe Davis en raison de la guerre en Ukraine, ils n’étaient pas présents à Malaga. 

Enfin, l’Italie place quatre joueurs dans le top 50. Mattéo Berrettini et Jannik Sinner sont sans doute ses représentants les plus brillants. Deux titres pour le premier et un pour le second. Derrière eux, les “Lorenzo” ont performé, avec un titre pour Sonego à Metz et deux pour Musetti à Hambourg et Naples.

Mathis Healy

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