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L’expérience insolite d’Ahmed et Tom en première loge pour les matchs d’Holger Rune : « On n’a même pas eu besoin de négocier les places »

Holger Rune
Source image : Prime Vidéo Sport France (screenshot)

Vous avez peut-être vu leur histoire passer sur Prime Vidéo avant le quart de finale entre Casper Ruud et Holger Rune, Ahmed Beniddir et Tom Beckermann ont eu la chance d’assister aux matchs du Danois depuis sa box. Une opportunité en or saisit depuis Bercy grâce à la mère d’Holger. 

En avant match de la dernière Night Session de ce Roland Garros, l’équipe de Prime Vidéo nous présente deux jeunes, Ahmed et Tom. Ces fans de Rune vivent une expérience un poil spéciale puisqu’ils sont invités dans le box du 6e mondial depuis le Masters 1000 de Paris Bercy 2022. Et tout ça part d’une rencontre avec la mère superstitieuse du Danois dans les couloirs de Bercy.

Tout le monde a vu votre passage sur Prime Video où vous racontez votre aventure invraisemblable, pouvez-vous nous en dire plus sur la rencontre avec la mère de Rune et qu’est-ce qu’il l’a convaincu de vous donner des places à Bercy ? Parce que j’imagine en plus qu’elle ne parle pas français. 

A : Entre Tom et moi, je suis celui qui parle le mieux anglais, donc j’engage la conversation. Je lui ai expliqué la situation. On avait nos places pour le lundi, mais pas pour le reste de la semaine. On savait que Rune jouait le mardi contre Wawrinka. Donc on lui a clairement dit qu’on adorait son fils et qu’on le suivait depuis longtemps. On n’a même pas eu besoin de négocier. Elle nous a envoyé vers l’agent qui nous a donné les bracelets invités.

Comment se passe votre installation dans la box ? Est-ce que vous arrivez pour le match et vous allez vous asseoir ou vous passer par les vestiaires avec tout le clan danois ? 

T : À Bercy, les premiers matchs étaient sur le court n°1 donc il n’y avait pas de réelle player box. Juste un endroit réservé pour le clan. On se mettait au fond de cet espace. À cet instant, on n’a quasiment pas échangé avec l’équipe. Mais plus les matchs avançaient jusqu’à là à Roland, on était vraiment dans l’espace joueur. On parlait un peu entre nous avant et/ou après les matchs, sans pour autant passer la journée avec eux.

Avez-vous pu discuter avec Holger directement ? 

T : On a pu échanger, mais très rapidement.

A : On n’est pas encore amis.

Vous aviez dit suivre Rune depuis sa victoire à Roland Garros junior. Plusieurs questions me viennent. Déjà qu’est-ce qu’il vous a fait dire qu’il deviendrait un futur grand de ce sport ? Et est-ce que vous suivez régulièrement le circuit junior ou était-ce juste parce que c’est Roland Garros ? 

A : Avec Tom, on a découvert Rune à la période sur Instagram où dans son hangar au Danemark, il frappait à 10 000 en coup droit. On a découvert un joueur de notre génération – Tom est né en 2004, Ahmed en 2003 – qui envoyait du lourd. De là, on a commencé à le suivre. Et bien qu’on ne suit pas le circuit junior, Roland Garros était l’occasion de le voir en vrai, l’année où il gagne (2019 ndlr).

Est-ce qu’avec la défaite d’Holger contre Ruud votre place dans la box est malheureusement remise en cause ?  

T : Je pense qu’on restera en contact. Pour les places, honnêtement on n’en a aucune idée. On verra avant Bercy sûrement. On n’en a pas encore discuté avec la famille. Nous avons échangé au lendemain de la défaite, mais pas sur ce sujet. Là, on sait qu’ils sont partis à Monaco.

A : Le lien qu’on a créé, je pense qu’il va rester même si on n’est plus invité à chaque match. On reste en très bons termes.

T : Je ne suis pas sûr que la mère nous prenne pour des porte-bonheurs. Je pense qu’elle nous a plus pris par affinité et qu’elle aime bien qu’on vienne supporter Holger.

Avez-vous quelques anecdotes sur à cette expérience ? Parole pendant un match, conseils d’avant match, routine étrange, rencontre avec d’autres joueurs/joueuses dans le vestiaire, tout ce qui sort de l’ordinaire.   

A : Pendant les matchs, la mère ne parle qu’en danois avec son fils, donc on ne comprend pas ce qu’elle dit. Elle répète souvent la même phrase. Je suppose que ça doit vouloir dire « fais toi plaisir » ou quelque chose comme ça.

Auguste Amar

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